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mardi 25 septembre 2012

Une fin d'été à Coney Island



Ça y est, les tongues sont rangées et les pieds ont retrouvé leurs petites chaussures fermées. La saison estivale est bel et bien terminée et l’automne, très ponctuel, a pointé le bout de son nez à New York. Ciao les margaritas en terrasse, la bronzette sur le bord de l’Hudson et le "sweater no more" way of life, le temps de l’acceptation est venu : l’été est fini.

La rentrée des classes bien dépassée, on se prépare désormais à accueillir Halloween. Les étalages des épiceries ont troqué leurs mangues pour des potirons. Les ongles néons ne sont plus de saison. On ressort les foulards et les gilets et on profite de ces quelques semaines de répit avant d’entamer la saison froide !

Avant de clore ce chapitre estival, je vous emmène à Coney Island : plage de Brooklyn au style rétro qui rassemble : une fête foraine au bord de l’océan, une longue digue, un aquarium, des pêcheurs et le roi du hot dog. Enjoy !











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vendredi 21 septembre 2012

Savages: drogue, sexe et violence


Blake Lively a offusqué les médias en allant se marier en cachette avec son amoureux. Really Blake, how could you? Elle a beau joué dans les gros blockbusters américains, Blake Lively reste toujours à mes yeux cette image de petite fille riche de l’Upper East Side (j’avoue, Gossip Girl est encore un de mes guilty pleasures). Avec Savages, elle a su sortir de ce personnage je dois l’avouer un peu ennuyant.

Savages, c’est l’histoire de deux meilleurs potes : Ben et Chon, qui connaissent un business très florissant grâce à leur marijuana d’exception. Ils se partagent aussi O (oui O est le prénom de Blake) comme copine. Leur relation n’est pas platonique mais bien passionnelle et sexuelle. Hello ménage à trois. Bien entendu, le marché de la drogue est loin d’être un milieu sûr. Quand Ben et Chon refusent l’offre de partenariat avec un cartel mexicain, les problèmes (et la violence) commencent. Décidé à les faire accepter leur offre, le cartel mexicain décide de trouver leur faiblesse pour les faire plier : O. Kidnapping, séquestration, violence, la pauvre O va en voir de toutes les couleurs et nous aussi !


Un thriller au suspens omniprésent mais le film est un peu long à mon goût. Certaines scènes auraient pu être retirées mais bon, c’était à Oliver Stone de décider (à chacun son métier).  La fin est assez surprenante, voire incohérente, à se demander si le film ne nous a pas drogué ?! Ce film qui dresse le portrait de l’univers infernal de la drogue arrive tout de même à nous faire échapper quelques sourires (Merci John Travolta, Salma Hayek et Benicio del Toro). D'ailleurs Salma Hayek a été mon personnage préféré du film. Si vous pouvez le voir en version originale, n'hésitez-pas, je trouve la voix française de Blake Lively juste orripilante! Bien entendu, le film est déconseillé aux enfants, âmes sensibles et petit-amis (la scène de l’orgasme de Blake Lively est bien trop intense pour laisser son mec regarder !). Ce n’est pas le film de l’année mais une bonne parenthèse à mon trop plein de comédies.


Le film, sorti cet été aux US, sera en salle en France la semaine prochaine. Vous prévoyez d'y aller? Vous l'avez vu? Si oui, qu'en avez-vous pensé?

Photos par Universal Pictures
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jeudi 20 septembre 2012

La Frick Collection: mon havre de paix new-yorkais



S’il y a bien une chose essentielle quand on vit dans une ville constamment en ébullition, c’est de pouvoir trouver son havre de paix, ce petit coin reposant  qui permet de s’évader du bruit incessant  de la ville. La chance avec Manhattan est qu’elle possède assez d’endroits calmes pour se ressourcer. Aujourd’hui, je tiens à vous faire découvrir ce qui demeure un de mes incroyables coups de cœur depuis mon arrivée à New York: la Frick Collection.

Située face à Central Park, le long de Fifth avenue entre la 70ième et 71ième rue, la Frick Collection est un musée à taille humaine où le calme est encore de rigueur. Certes, j’aime beaucoup le MET et le MoMa mais leur flux envahissant de visiteurs me donne toujours l’effet d’être dans un hall de gare en heure de pointe.




La particularité de cet endroit est qu’avant de devenir un musée, la Frick Collection était en premier lieu la résidence de son riche propriétaire Henry Clay Frick. Il fît bâtir son immense domicile à la place de ce qui était auparavant la Lenox Library dans le but de devenir un jour un musée. La construction achevée, Henry et sa femme Helen emménagèrent en novembre 1924 dans leur résidence à l’allure d’un palais français. Monsieur Frick avait par ailleurs déjà acquis la plupart des œuvres d’art avant son arrivée. Malheureusement, il n’eût que très peu de temps pour apprécier sa demeure car il mourut d’une crise cardiaque en Novembre 1919. Helen resta dans leur propriété jusqu’à sa mort en 1931. Le désir d’Henry Frick a été accompli quand la maison ouvra ses portes au public en 1935 et devint un musée.

De l’extérieur et de l’intérieur, la Frick Collection possède une élégance indéniable. L’architecture et la décoration intérieure est charmante et paisible. J’aime chaque pièce, chaque jardin mais là où je préfère méditer (oui ça m’arrive !), c’est dans la cour intérieur sous la verrière et face à la fontaine. La luminosité et le calme qui y règne en font mon havre de paix New-Yorkais.

Credit: The Frick Collection
Photo de Michael Bodycomb
Photo de Michael Bodycomb
Pour les amateurs d’art, en plus de sa riche collection permanente, la Frick collection accueille constamment des expositions. L’une de mes préférées  a été celle présentant 9 peintures de Renoir. En tant que fanatique de mode, j’apprécie déjà son art, notamment La Promenade mais pouvoir admirer ses œuvres grandeur nature était juste une expérience époustouflante.

Deux expositions vont avoir lieu prochainement. Si vous êtes à New York, n’hésitez pas, allez voir la sélection de dessins des plus célèbres artistes (Watteau, Da Vinci, Degas, Matisse, Picasso, Cézanne, Rubens, etc.…) qui se tiendra dès le 2 octobre 2012. Dès le 30 octobre, la Frick aura l’honneur d’exposer le Portrait of Peasant de Vincent van Gogh.

Le musée est fermé le lundi, ouvert au public le reste de la semaine avec une ouverture « Payez ce que vous souhaitez» le dimanche de 11h à 13h. S’il y a bien un abonnement à prendre dans un musée New-Yorkais, vous l’avez compris, mon cœur choisit la Frick Collection (et à $60 l’année, ou $25 si vous êtes étudiant : impossible d’y résister !).

Malheureusement, il est interdit de photographier l’intérieur. Seules les photos de l’extérieur sont les miennes. Les autres sont celles que j’ai pu trouver sur le net.
Plus d’info sur leur site : www.frick.org
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lundi 17 septembre 2012

Bruncher à la parisienne in the City!



La célèbre Maison Kayser s’est invitée dans l’Upper East Side le mois dernier, alors comment résister ? Boulangerie-pâtisserie-café-restaurant, cet endroit voué au succès sent bon le pain chaud et l’espresso quand on y franchit les portes. Le design est très parisien et l’atmosphère bruyante : pas de doute, on est bien à New York.



Le menu respecte la tradition française et la qualité des produits appuie l’ADN de la marque. Certes pour Manhattan, les prix sont assez élevés mais trouver du bon pain et de bonnes pâtisseries est un vrai parcours du combattant ici.

A tester absolument si vous y allez pour bruncher : les cocottes ! Hmm un vrai délice. Alors certes, le couple américain à côté de moi trouve les assiettes « not enough » niveau quantité mais en toute honnêteté, mon estomac était plus que satisfait. Et puis, la pâtisserie qui attendait a été d’autant plus appréciée. A $11 la cocotte, j’ai trouvé ça très raisonnable, surtout après deux années de survie sans cocotte ! Quant à l’homme, il a tenu absolument à déguster des french toasts et a été conquis à la première bouchée.


A tout novice ou parisien connaisseur, n’hésitez pas : foncez !

La Maison Kayser a élu domicile au 1294 Third avenue, entre la 74ième et la 75ième rue, le site internet ici et même une page Facebook aux photos alléchantes ici.


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mercredi 12 septembre 2012

Manger dans une Farmacy à Brooklyn



A New-York tout se fait et manger dans des endroits insolites fait partie de la vie quotidienne de tout bon New-Yorker. C’est pourquoi manger dans un endroit nommé Farmacy n’a rien d’étonnant. En fait ça l’est pour moi, car quand on me dit pharmacie, c’est l’odeur nauséabonde et la vue des médicaments qui me donnent tout de suite mal au cœur. Rien à voir avec ce qu’on connaît, ici la prescription phare est la crème glacée et le soda homemade. Tout de suite ça va mieux !

L’atmosphère est particulière dans cet endroit inspiré des années 1920 au décor mi-apothicairerie avec ses tiroirs au mini format, mi-diner avec son long bar et ses tabourets en cuir. L’ambiance est accueillante avec des serveurs et serveuses souriantes et la nourriture délicieuse.



Petits et grands gourmands trouveront leur bonheur dans cet univers old-fashionned. On y mange aussi bien sucré que salé. Pour notre part, nous avons opté pour une pause dessert bien méritée après une longue journée à vélo. Les Ice Cream Sundaes avaient l’air trop yummy pour y résister : un Brownie Mint Chocolate Chip Sundae pour madame, un Twinkie Split (glaces vanille – chocolat – café avec un gâteau Red Velvet aux pommes) pour monsieur. La curiosité nous a fait déguster leur soda fait maison. Un délice ! Si vous hésitez entre glace et soda, prenez donc les deux en un avec le Ice Floating, c’est-à-dire une boule de glace flottera dans votre verre de soda. Ambitieux, non ? Les papilles émoustillées par tant de sucreries exquises, nous sommes conquis !




Farmacy, enfin un endroit qui me donne l’excuse d’être malade chaque semaine avec des remèdes efficaces et totalement addictifs !

Vous trouverez Farmacy à Carroll Gardens, Brooklyn – au 513 Henry St (angle de Sackett St).
Pour voir le menu, ça se passe sur leur blog. Ils ont également une page Facebook ici.
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lundi 10 septembre 2012

Hamptons Fever #3: East Hampton



Autre ville très réputée pour son côté chic et mondain, East Hampton possède un charme et une architecture similaire à Southampton. Plages, centre-ville, lac et magnifiques résidences, on peut quand même y ajouter un énorme golf au Country Club très exclusif. Peu importe la plage que vous choisissez (pour ma part Egypt Beach et Main Beach), il suffit de s’éloigner un peu du maître-nageur pour se retrouver tranquillement face à la mer. Le shopping n'est pas non plus oublié par les vacanciers qui profitent du calme de la ville pour faire leurs emplettes chez leurs american designers favoris. Pour les gourmandes, une pause glacée chez Scoop du Jour est vivement recommandée pour terminer la journée en beauté.










Voilà les Hamptons, c’est fini ! C’est la rentrée, place à la Fashion Week et à l’automne qui pointe le bout de son nez. En attendant, je garde en mémoire de magnifiques souvenirs pour survivre à la jungle quotidienne de Manhattan. Vivement l’été prochain qu’on recommence !


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vendredi 7 septembre 2012

Hamptons Fever #2: Southampton

 

Southampton est ma destination préférée de l'été avec un centre ville adorable, de longues plages (aux vagues méga fortes!), des maisons à en pousser des cris de stupéfaction (et de jalousie)… Être à Southampton, c’est un peu comme être projeté dans un film américain. 

Tout est très facile d’accès à vélo (comprenez : pas de montagnes cachées  à gravir). Après un peu de farniente sur la plage (Cooper’s Beach par exemple), rouler dans les rues résidentielles qui dévoilent des bâtisses toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Attention tout de même aux 2 rues principales du centre-ville Main street et Job lane où rouler à vélo est interdit. Une bonne excuse pour entrer dans les boutiques et faire un peu de shopping où déguster une bonne glace homemade chez Sip'n Soda.













To be continued...

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