Mis à part Broadway, qui n’en fait qu’à sa tête et bouscule
l’univers quadrillé de la ville, New York est une ville plutôt bien rangée et
il est assez facile de s’y repérer. La ville, je la vois le plus souvent d’en
bas, au pied des hauts buildings. Parfois, j’ai la chance de me percher dans
les étages de ses forteresses mais pour l’arpenter, c’est en bas que ça se
passe.
Ce que j’aime avec New York, c’est l’infini des possibles qu’elle
transmet. Ville des ambitieux, là où tout est réalisable, si on la joue à la « work
hard & play hard », ça peut marcher. Ici, rien ne s’arrête jamais :
le bruit, le trafic, le métro, les touristes, les food trucks, les lumières...
A toute heure de la nuit ou du jour, je me sens transportée par une énergie
incessante et parfois épuisante. En vrai bouillon de vie, New York me donne l’impression
de pouvoir vivre à l’infini.
Infini est certainement le mot que j’emprunterai pour
décrire Manhattan. Les rues dont on n’aperçoit pas le bout, les avenues qui ne
finissent jamais. J’aime traverser les grandes avenues et regarder vers le Nord
puis vers le Sud. Parfois une mini-colline bloque la vue, parfois on aperçoit
la verdure qui nous signale la limite de Central Park mais toujours je m’extasie
devant la grandeur de cette ligne. Cette ligne qui traverse l’île du nord au
sud et qui me nargue sur le chemin à prendre. Uptown ? Downtown ? Qui
a-t-il au bout ? La rivière c’est certain, mais le voyage procure toujours
de nouvelles découvertes et merveilleux souvenirs.
Pour en venir à la raison pour laquelle j’ai pu prendre ces
clichés, en Novembre dernier a eu lieu l’œuvre de Tatzu Nishi. Artiste japonais
farfelu qui aime mettre les œuvres d’autres artistes en boîte, Tatzu nous a
enfermé la statue de Christophe Colomb pour quelques semaines. Il faut tout de
même insister que l’artiste nous a créé un salon aérien à une vingtaine de
mètres de haut. Un pari assez fou et réussi qui a permis à ses visiteurs de
voir l’immense statue de près et de profiter de la vue à 360°. Ce salon avait
un peu l’air d’une salle d’attente de cabinet de dentiste avec un papier peint
rose rock n’roll. Mais il fallait y penser et Christophe a pu passer quelques
semaines au chaud. Quant à moi, je compte bien passer mon weekend en extérieur
à arpenter la ville.
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5 commentaires:
Je craque pour tes photos!
Vraiment très sympa. J'y vais surement en Septembre, penses-tu que c'est une bonne période? Ni trop chaud ni trop froid... Les billets sont pas trop chers d'Istanbul alors je veux en profiter..
Je te suis sur Insta maintenant! Tes photos sont vraiment jolies comme tout ;)
Bises d'Istanbul
Pelmaaa
originale cette statue de Christophe Colomb exposée à l'intérieur! quelle belle vue sur Columbus Circle et Central Park. Les perspectives infinies de NYC me fascinent aussi, que souvent, je m'arrête au beau milieu de la rue pour mieux en profiter, à mes risques et périls !
@Pelmaaa: Merci beaucoup. Oui Septembre est une très bonne période. Tu éviteras la chaleur étouffante. :)
@Caro: merci. Elle est jolie cette photo de chat!
Je découvre tout juste ton blog, et j'ai un gros coup de coeur pour ton texte sur New York... J'y suis allée en décembre dernier, et tu confirmes mon impression : une ville bouillonnante, c'est exactement ça. J'habite Montréal, et je suis revenue tout simplement é-pui-sée de mon week-end New Yorkais, et je me demande ce qu'une ville comme celle-ci donne au quotidien ? Je ne sais pas, par exemple, si je serais capable d'y vivre ! Alors que New York me fascine, et que je rêve déjà d'y retourner ;-) Bises !
Les photos sont magnifiques ! J'ai hâte de plonger dans ce bouillon qu'est NYC, même si ce ne sera que pour une courte période. Cette ville est fascinante!
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