Dégustation de chocolats chauds à New York

Pour une petite pause hivernale, à choisir entre café ou chocolat chaud : mon cœur balance mais le chocolat chaud l’emporte souvent ! Dans une ville comme New York, le choix est vaste pour satisfaire la gourmande que je suis ou ma « sweet tooth » comme aime le dire les New Yorkais. Je vous ai déjà parlé dans un ancien article de quelques endroits découverts (2 ans déjà) ; et depuis ma liste s’est agrandie avec quelques favoris. Les chocolats chauds des enseignes ci-dessous s’affrontent fièrement. On a beau être à New York, les chocolatiers américains ne peuvent esquiver les prouesses des chocolatiers français tels Jacques Torres et François Payard. Quant à The City Bakery, avec l’américain Maury Rubin au fourneau depuis plus de 20 ans, le challenge gustatif est assuré.

Jacques Torres, ou Mister Chocolate comme on le surnomme dans le milieu, honore son titre de meilleur ouvrier de France. Avec plusieurs boutiques sur Manhattan et Brooklyn, Jacques Torres nous ravit de ses chocolats exquis. Son chocolat chaud est juste parfait : ni trop sucré, ni trop lourd. J’aime beaucoup l’ambiance chaleureuse de ses petites boutiques. Vous me trouverez le plus souvent dans celle de l’Upper West Side (la plus cosy et oui, je les ai toutes testées !).

The City Bakery est un arrêt obligatoire si vous souhaitez célébrer le Hot Chocolate Festival. Chaque jour de février, un chocolat chaud différent à la saveur unique : espresso, caramel, bourbon, chili pepper… Amateurs de sensations gustatives, risquez-vous aux préparations les plus folles (chocolat chaud citron par exemple). Je joue plutôt la carte de la sécurité avec un chocolat chaud traditionnel accompagné d’un chamallow. Si vous aimiez lécher la casserole dans la cuisine de Mamie (ou vous le faites toujours), The City Bakery vous raviera. Avec un chocolat chaud délicieux et épais, je n’ai jamais réussi à terminer une tasse. The City Bakery se situe sur la 18^ième rue entre la 5^ième et 6^ième avenue.

Ancien chef pâtissier de prestigieux établissements (dont la Tour D’argent, Daniel…), ce sont les yeux fermés que je fais confiance à François Payard pour me servir un chocolat chaud de qualité. Léger et savoureux, son chocolat chaud est un vrai régal. Avec plusieurs boulangeries et pâtisseries sur Manhattan, il est également difficile de résister aux pains au chocolat, éclairs et macarons. Un conseil : ne résistez pas ! Chaque bouchée, chaque gorgée est un délice. Mes endroits préférés pour retrouver François Payard : son restaurant sur la 3^ième avenue dans l’Upper East Side et le food court dans le célèbre Plaza Hotel.

Vous pouvez découvrir mes aventures new-yorkaises quotidiennes sur Instagram sous le pseudo Jenniephotography, et/ou vous pouvez également me suivre sur Facebook:http://www.facebook.com/thequeenetteny

Sur un plateau de tournage à New York...

… ou sur un tournage de plateaux à New-York? OMG, j’en perds mon français parfois! Toujours est-il que, quand tu vis à New York, certes ce n’est pas Hollywood mais c’est encore mieux en fait. Des tournages de films, séries TV, émissions ou photo shoot de mode, il y en a pleins tous les jours et la plupart sont très accessibles. Parce qu’ici, c’est New York baby, et le meilleur décor, c’est la rue! Il suffit juste de ne pas se planter comme un touriste dans le champ de la caméra ou de beugler pendant la prise. Le « Silence, ça tourne! » est de mise.

Ce tournage était pour la série Californication avec Mulder David Duchovny. J’ai suivi les dernières saisons de la série, non je ne suis pas fan mais j’ai l’homme à la maison qui l’est lui. Alors en couple, il faut savoir faire des compromis. Je veux bien me coltiner Californication si Monsieur regarde Downton Abbey. Héhé pas folle la guêpe! Bon toujours est-il que cette scène, nécessitant 2 jours de tournage, s’est vue récompenser de 10 secondes à l’écran. Allez Mulder, fais pas la tête, t’es à NY et t’es payé!

Ce qui est intéressant dans les tournages, outre « j’ai vu tel ou telle acteur /actrice », c’est toute la mise en place qu’il y a derrière. Déjà l’équipe est très grande : la prod’, le réal’, le scénariste, les techniciens, le photographe, les maquilleurs, les coiffeurs, les stylistes, les assistantes de, les assistantes d’assistante de, les stagiaires et les autres... Il y a aussi le facteur météo : oh zut, il fait trop beau! Ramène le camion et asperge moi toute cette rue, il nous faut de la pluie! Pas étonnant qu’il faille bloquer une rue, ce petit monde prend de la place. Les petites mains qui préparent le matériel sont nombreuses mais surtout ce qu’il faut pour travailler dans cette industrie : c’est de la Patience! Chacun a sa place, chacun a son lot d’attente. Et elle est très longue! Une scène de quelques secondes prend un / deux après midi de tournage.

Ces photos datent de l’été dernier lorsque je me baladais tranquillement à vélo dans le West Village. Appareil photo autour du coup, hop hop hop, comment se retrouver au bon endroit au bon moment. Mais surtout, j’avais le temps d’attendre moi aussi pour voir ce joli petit monde à l’œuvre.

Si vous souhaitez vraiment assister à un tournage, il y a un site assez bien fait pour savoir quel film ou série se tourne, le jour et le lieu aux Etats-Unis. Il s’agit de On Location Vacations. Certes il est difficile de savoir les heures de tournage et quels acteurs seront présents, mais là aussi il existe leur Twitter @olv où l’info est relayée par des tweets tout au long de la journée.

---

Vous pouvez découvrir mes aventures new-yorkaises quotidiennes sur Instagram sous le pseudo Jenniephotography, et/ou vous pouvez également me suivre sur Facebook:http://www.facebook.com/thequeenetteny

Une histoire de neige à New York ♥

La neige est venue passer le weekend à New York pour le plaisir des petits et grands. Le tourbillon des médias américains nous avait fait peur annoncé une méchante tempête de neige aux allures de Snowpocalypse. Les flocons sont tombés abondamment vendredi et nous ont bercés calmement toute la nuit. Au réveil samedi : un épais manteau neigeux, un ciel bleu azur, un soleil de plomb et une température idyllique. Les New-Yorkais ont abordé la neige avec joie et ont pris d'assaut les parcs de la ville. Batailles de boules de neige, courses de glisse (certains avec leurs skis et snowboard, d'autres avec leur luge), concours de bonhommes de neige, ou ballade en amoureux : il y en avait pour tous les goûts. Pas de quoi être jaloux, à New York comme à la montagne !

Pour mon petit tour de Manhattan, j'ai choisi : Fifth Avenue, Union Square, Madison Square Park (avec le Flatiron), Bryant Park (et la Public Library), Central Park (of course), Washington Square Park (et son arc), ainsi que le West Village. Beaucoup d’endroits mythiques et charmants aux allures de cartes postales hivernales que j’ai eu envie de vous montrer.

Vous pouvez découvrir mes aventures new-yorkaises quotidiennes sur Instagram sous le pseudo Jenniephotography, et/ou vous pouvez également me suivre sur Facebook:http://www.facebook.com/thequeenetteny

Streets of Manhattan: à l'infini...

Mis à part Broadway, qui n’en fait qu’à sa tête et bouscule l’univers quadrillé de la ville, New York est une ville plutôt bien rangée et il est assez facile de s’y repérer. La ville, je la vois le plus souvent d’en bas, au pied des hauts buildings. Parfois, j’ai la chance de me percher dans les étages de ses forteresses mais pour l’arpenter, c’est en bas que ça se passe.

Ce que j’aime avec New York, c’est l’infini des possibles qu’elle transmet. Ville des ambitieux, là où tout est réalisable, si on la joue à la « work hard & play hard », ça peut marcher. Ici, rien ne s’arrête jamais : le bruit, le trafic, le métro, les touristes, les food trucks, les lumières... A toute heure de la nuit ou du jour, je me sens transportée par une énergie incessante et parfois épuisante. En vrai bouillon de vie, New York me donne l’impression de pouvoir vivre à l’infini.

Infini est certainement le mot que j’emprunterai pour décrire Manhattan. Les rues dont on n’aperçoit pas le bout, les avenues qui ne finissent jamais. J’aime traverser les grandes avenues et regarder vers le Nord puis vers le Sud. Parfois une mini-colline bloque la vue, parfois on aperçoit la verdure qui nous signale la limite de Central Park mais toujours je m’extasie devant la grandeur de cette ligne. Cette ligne qui traverse l’île du nord au sud et qui me nargue sur le chemin à prendre. Uptown ? Downtown ? Qui a-t-il au bout ? La rivière c’est certain, mais le voyage procure toujours de nouvelles découvertes et merveilleux souvenirs.

Pour en venir à la raison pour laquelle j’ai pu prendre ces clichés, en Novembre dernier a eu lieu l’œuvre de Tatzu Nishi. Artiste japonais farfelu qui aime mettre les œuvres d’autres artistes en boîte, Tatzu nous a enfermé la statue de Christophe Colomb pour quelques semaines. Il faut tout de même insister que l’artiste nous a créé un salon aérien à une vingtaine de mètres de haut. Un pari assez fou et réussi qui a permis à ses visiteurs de voir l’immense statue de près et de profiter de la vue à 360°. Ce salon avait un peu l’air d’une salle d’attente de cabinet de dentiste avec un papier peint rose rock n’roll. Mais il fallait y penser et Christophe a pu passer quelques semaines au chaud. Quant à moi, je compte bien passer mon weekend en extérieur à arpenter la ville. 

Vous pouvez découvrir mes aventures new-yorkaises quotidiennes sur Instagram sous le pseudo Jenniephotography, et/ou vous pouvez également me suivre sur Facebook:http://www.facebook.com/thequeenetteny